Il faut tout d’abord distinguer l’impact intrinsèque de ce variant sur les enfants et l’impact lié à une circulation massive qui engendre statiquement un nombre plus élevé de formes graves, sauf en cas de virulence extrêmement réduite.
Concernant l’impact intrinsèque, 2 études montrent qu’Omicron peut être intrinsèquement plus virulent pour les enfants si non vaccinés et non infectés précédemment (étude 1 ; étude 2). En revanche 2 autres études (étude 3 ; étude 4) montrent qu’il provoquerait moins de PIMS. Les données de surveillance en France semblent confirmer que l’incidence des PIMS a été réduite, en valeur relative par rapport au nombre d’infections, lors de la vague Omicron BA.1 de janvier.
Cependant il ne faut pas oublier que même si le risque relatif diminue, des infections massives peuvent quand même donner un nombre de PIMS important. D’ailleurs, il y a eu près de 300 PIMS au cours de 3 derniers mois, contre ~1 000 en 36 mois. Sachant que ~40% des enfants sont admis en réanimation, et ~30% en soins continus. En outre, il sera important de consolider les données sur une période plus longue et avec BA.2, et d’avoir le retour des spécialistes car des #PIMS atypiques ont été également signalés.