communiqués de presse & nos actions

Liste de signataires Tribune “Canicule, pandémie : qu’attendons-nous pour préparer les écoles ?”

TRIBUNE  Canicule, pandémie : qu’attendons-nous pour préparer les écoles ?

Elisa ZENO, Ingénieur de Recherche, co-fondatrice du Collectif “Ecole et Familles Oubliées”

Catherine NAVE-BEKHTI, Secrétaire générale de la CFDT Education Formation Recherche Publiques

Anne-Charlotte ROSSI, Présidente nationale de la FCPE

Mona TEITGEN LE GENDRE, Fédération PEEP

Louis LEBRUN, Médecin de santé publique

Antoine FLAHAULT, Médecin épidémiologiste, professeur à l’Université de Genève, directeur de l’Institut de santé globale.

Dominique COSTAGLIOLA, Directrice de recherche émérite à l’INSERM, Membre de l’académie des Sciences

Isabella ANNESI-MAESANO, DR1 INSERM, Intervenante de la 2° Conférence internationale sur la qualité de l’air intérieur

Philippe CINQUIN, Professeur de santé publique, Université Grenoble Alpes et CHU Grenoble Alpes

Thierry BAUBET, Professeur de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, Université Sorbonne Paris Nord

Charlotte JACQUEMOT, Chercheuse en sciences cognitives, CNRS

Eric COMTE, directeur du Geneva Health Forum

Thierry AMOUROUX, Porte-parole du syndicat national des professionnels infirmiers SNPI

Cathie ERISSY, Secrétaire Générale de l’APPI Association de Promotion de la Profession Infirmière

Marie VALDES, Association nationale PIMS Covid

Chantal SOMM, Ethnologue, fondatrice de Millions Missing France

Solenn TANGUY, Rédactrice pédagogique, présidente de l’association Winslow Santé Publique

Isabelle LEIBL, Co-fondatrice Association Covid Long Enfants

Faustine HÉLIE, Co-fondatrice Association #ApresJ20 Covid Long France

Michaël ROCHOY, médecin généraliste

Gaëlle GUYOT, Chercheure

Valérie LEPRINCE, Directrice de projet QAI

Nathalie PIAT, Cheffe de projets web et mobile, EFO

David SIMARD, Docteur en philosophie, Faculté de santé Université Paris Est – Créteil

Christian LEHMANN, Médecin généraliste, écrivain

Matthieu CALAFIORE, Médecin généraliste, maître de conférences des universités

Igor AURIANT, Médecin Réanimateur

Jonathan FAVRE, Médecin généraliste

Raphaëlle FOURLINNIE, Winslow Santé Publique

Armelle VAUTROT, Universitaire et thérapeute

Marion PONSOT

Céline LESPRIT, Infirmière

Fateh SINGH, Ingénieur, On-Light SAS

Marie FERNET, Avocate, parent d’élèves

Stéphane DEDIEU, Professeur des universités

Alain HOMSI, Réalisateur

Dominique LANG Cadre infirmier en prévention et contrôle de l’infection

Tom LACHAISE – ApresJ20

Odile PADOVAN, Invalide

Christophe LAMARRE, Médecin à Roubaix

Pauline NEXON, Auxiliaire de puériculture, Association Apresj20 Covid Long France

Arnaud MERCIER, professeur à l’université Paris Panthéon-Assas

Séverine GRELOIS

Sandrine GLAIZAL, Fonctionnaire Enseignement Supérieur Membre Greenpeace Pollinis Eko

Nima SADAGHIANI, médecin généraliste

Laure SOULE, parent

Cécile RIBET, représentante de parents d’élèves PEEP

Gwen FAUCHOIS, ex-vice-présidente Act Up-Paris, activiste santé

Michela FRIGIOLINI, activiste, Act Up-Paris 1992-1996

2ème Conférence Européenne sur la Qualité de l’Air Intérieur Les écoles françaises

Nous avons eu l’honneur d’initier et co-organiser la 2ème Conférence Européenne sur la Qualité de l’Air Intérieur dédiée aux écoles françaises  avec la participation de l’Organisation mondiale de la santé (Genève), notamment de son Directeur Régional de l’OMS pour l’Europe, le dr. Hans Kluge, et de l’Institut de Santé Globale de l’Université de Genève, représenté par son Directeur le Professeur Antoine Flahault.

Organisé par EFO en partenariat avec le Geneva Health Forum (GHF), le CEREMA, le CSTB, NousAérons, l’Institut Économique Molinari, et avec le concours du Sénateur Bernard Jomier, cette Conférence s’inscrit dans la continuité de la première conférence sur la qualité de l’air intérieur de l’OMS/Europe. Elle a réuni parlementaires, élus locaux, scientifiques, journalistes, et acteurs de la société civile afin d’identifier des stratégies et des solutions concrètes pour l’amélioration de la qualité de l’air intérieur dans les écoles, un enjeu majeur de santé publique inscrit dans le quatrième Plan national santé environnement. À partir de données factuelles et d’actions locales exemplaires présentées en première partie, élus, personnalités politiques et experts ont échangé au cours de tables rondes pour identifier les leviers stratégiques pour améliorer concrètement les environnements intérieurs.

Avec plus de 80 % du temps passé en intérieur, la qualité de l’air intérieur (QAI) est un enjeu essentiel pour la santé physique et mentale des occupants. Pourtant, en France, la majorité des écoles et établissements scolaires ont une mauvaise QAI, aggravant ou déclenchant diverses pathologies comme l’asthme et favorisant la propagation des maladies infectieuses aéroportées (grippe, bronchiolite, Covid, … ). Cela impacte négativement l’assiduité, les performances scolaires et le bien-être des élèves et du personnel.

Lettre ouverte aux députéss de l'assemblée nationale à propos des écoles pendant le confinement

Lettre députés PLF2024 & QAI

Le projet de loi de finances (PLF) pour 2024, se caractérise par l’absence d’investissements pour améliorer la qualité de l’air intérieur des établissements recevant du public, au premier rang desquels les établissements scolaires.

La qualité de l’air intérieur (QAI) de nos écoles, de nos hôpitaux et des établissements publics, est pourtant un levier essentiel pour atteindre plusieurs des objectifs du PLF 2024, notamment la maîtrise de la dépense publique et l’investissement pour l’avenir, tout en créant des emplois locaux pérennes et des débouchés économiques pour des entreprises françaises.

Engagement fort pendant la campagne électorale 2022, le sujet est resté en suspens depuis 18 mois en France, alors que de nombreux pays ont récemment adopté des programmes ambitieux, comme le “Clean Air in Buildings Challenge” aux USA, d’un budget de  350 milliards, dont 122 pour les écoles, ou encore comme les politiques volontaristes des Pays-Bas, de l’Irlande, de l’Allemagne,… .

Les bénéfices sanitaires, économiques et sociaux liés à l’amélioration de la QAI sont au croisement même de trois grandes priorités fixées par le PLF 2024 : investir dans l’éducation, réduire le déficit public et concrétiser la transition écologique :

  1. Soutien des politiques d’éducation et de formation professionnelle

Amélioration de la QAI dans les établissements scolaires = meilleures performances scolaires = réduction des inégalités sociales

  1. Rétablissement des comptes publics à l’horizon 2027

Amélioration de la QAI dans les ERP = réduction des infections aéroportées = diminution des dépenses de santé

  1. Efficacité énergétique des bâtiments publics, transition écologique

Amélioration de la QAI dans les ERP = respect des contraintes législatives et accélération de la rénovation énergétique

 

“Sauver Noël”, et les enfants?

1500 et 51% sont respectivement le taux d’incidence et le taux de positivité en Corrèze chez les 15-17 ans. La hausse de l’incidence est spectaculaire dans de nombreux départements, y compris chez les plus jeunes. …

…alors que le protocole est toujours au niveau “socle” qui correspond à l’absence totale de mesures de prévention.

Les hospitalisations chez les 0-9 ans avec un diagnostic Covid19 auront été presque 4 fois plus nombreuses qu’en 2021, les décès 3 fois ceux cumulés de 2020-2021.  Selon la littérature scientifique, ils sont de 5 à 10% à développer un covid long, suite à une infection, sans rapport avec la gravité des symptômes de la phase aiguë.

Le plan pour la purification de l’air dans nos écoles, est resté au stade de promesse, celle qu’Emmanuel Macron a prononcée le 16 avril…

L’École ouverte va fermer pour faire des économies. Sauver Noël est une priorité, et la protection des enfants?

Lettre vaccination pédiatrique_HAS_DGS

Conformément aux recommandations de l’EMA,

nous sollicitons le Ministre de la Santé et de la Prévention pour qu’il saisisse au plus vite la Haute Autorité de Santé afin qu’elle rende sans délai supplémentaire les avis sur l’extension de la vaccination contre le Covid-19, sur la base du volontariat parental, à tous les nourrissons de plus de 6 mois, et sur la troisième dose pour les enfants entre 5 et 11 ans.

Bronchiolite : la crise annoncée et encore une fois négligée

Les niveaux d’hospitalisations pédiatriques sans précédent depuis 10 ans, engendrés par l’épidémie de bronchiolite d’après François Braun, imposent le plan blanc dans les hôpitaux, mais n’incitent toujours pas le gouvernement à prendre de mesures de prévention. 

Sanseffort massif de purification de l’air” dans les établissements recevant du public promis en avril par Emmanuel Macron, la seule solution restante est donc à présent la réintroduction du port du masque obligatoire dans les lieux clos et non ventilés, en commençant par les écoles.

Les plus jeunes membres de la société sont en danger. Porter le masque pour protéger les nourrissons est un acte citoyen, l’imposer une responsabilité des autorités.

Des autorités qui doivent agir, notamment pour la prévention. 

Lettre vaccination pédiatrique_HAS_DGS

Conformément aux recommandations de l’EMA,

nous sollicitons l’intervention de la presidente de la HAS et du Directeur general de la santé pour que, le plus rapidement possible, la vaccination contre le Covid-19 soit ouverte, sur la base du volontariat parental, à tous les nourrissons de plus de 6 mois, et pour que le schéma vaccinal des enfants entre 5 et 11 ans soit mis à jour avec la possibilité de recevoir la troisième dose.

Lettre ouverte aux députéss de l'assemblée nationale à propos des écoles pendant le confinement

Lettre aux députés pour solliciter l’amélioration de la qualité de l’air intérieur dans les établissements scolaires (et les ERP)

Après plus de 2 ans de pandémie, à l’heure d’une septième vague, sur la base des connaissances scientifiques et notamment de la transmission du virus par aérosols (voie aérienne), nous sollicitons votre intervention pour la mise en œuvre impérative de moyens de contrôle de la qualité de l’air, de ventilation et purification de l’air dans les écoles.

Le Président Emmanuel Macron a annoncé le 16 avril, lors d’un déplacement à Marseille[1], « un effort massif de purification de l’air dans nos écoles, nos hôpitaux, nos maisons de retraite, tous nos bâtiments publics » dont on  devrait voir selon ses dires « les premiers résultats avant la fin de cette année ».

En effet, il y a urgence à agir compte tenu de la situation actuelle et des prévisions pour l’automne. Les deux mois d’été peuvent et doivent être mis à profit pour démarrer les interventions nécessaires. Cependant aucune communication n’a été faite dans ce sens, à ce jour.

[1] https://www.bfmtv.com/politique/en-direct-presidentielle-macron-en-meeting-a-marseille-ce-samedi-marine-le-pen-en-eure-et-loire_LN-202204160031.html#article_100584

Lettre au Président et au gouvernement

Nous, parents d’enfants scolarisés de la maternelle au lycée, vous écrivons pour vous alerter suite aux perspectives d’”allègement” du protocole sanitaire des établissements scolaires, annoncées par le Premier ministre en conférence de presse le 20 janvier, et reprises ces derniers jours par la presse.

Si la vague semble avoir atteint son pic, la situation chez les enfants est toujours critique.

….

Une circulation virale massive qui conduit à des niveaux record d’hospitalisation d’enfants : au cours des 3 premières semaines de janvier, le nombre d’enfants et adolescents hospitalisés (7300) dépasse celui enregistré sur toute l’année  2021 ! Et selon le rapport de Santé Publique France du 13 janvier, il s’agit bien d’hospitalisations “pour Covid”  dans 70-85% des cas. En outre, plus d’un centaine de PIMS a été remonté au 23 janvier, là aussi une hausse destinée à augmenter selon SPF. Au cours de ce mois de janvier, sont décédés 11 des 24 enfants de moins de 10 ans décédés depuis le début de la pandémie. Et 4 enfants et adolescents entre 10 et 19 ans.

Comment est-il possible dans ces conditions d’envisager un allégement, d’un protocole déjà insuffisant ? Alors que l’amélioration de la qualité de l’air reste un concept abstrait dans la plupart des établissements ? Que les mairies refusent d’investir ne serait-ce que dans des capteurs de CO2 ? Que le dépistage itératif, la meilleure solution pour réduire les contaminations et le nombre de jours d’école perdus, n’a pas été organisé ? 

….

Nous réitérons encore une fois l’importance de garder le masque, seul outil de prévention aujourd’hui, dans un contexte où la ventilation et l’aération sont défaillantes dans une très grande majorité des établissements scolaires et où la communauté scientifique s’accorde à dire que la transmission du virus se fait par l’air respiré.

….

Supprimer le masque ou même alléger davantage le dépistage, dans la situation actuelle, sans se baser sur des indicateurs objectifs et sans avoir le recul nécessaire sur les impacts à long terme des contamination pour les enfants, reviendrait à porter atteinte au droit à la santé et à l’éducation de nos enfants. 

Nous espérons que vous en tiendrez compte, dans l’intérêt de nos enfants et des familles

Les enfants: victimes du virus et …d’un Président candidat prêt à tous les sacrifices

Ces derniers 15 jours, 9 enfants de moins de 10 ans sont décédés ; autant que sur toute l’année 2021, plus du double qu’en 2020

Jean Castex n’en a pas dit un mot. Grands absents de son discours, il a cités les enfants seulement au moment d’évoquer le slogan “Ecole Ouverte”,  Monsieur le Président n’a pas 5,3 millions de Français à emmerder, en réalité, ils sont plus du double en comptant les enfants, non éligibles ou non vaccinés.

Des enfants à qui, encore une fois, on voudrait retirer la seule protection que les parents peuvent leur fournir, face à la carence de l’Etat : le masque. Que motive cette annonce, en pleine flambée épidémique et à l’heure où le virus fait des ravages sur les enfants? Les mesures qui auraient dû protéger les enfants ont été annoncées d’Ibiza 24h avant la rentrée scolaire, pour coller au plus près de la réalité ; celles pour les mettre en danger, encore un peu plus, sont anticipées sans les conditionner à aucun indicateur, plusieurs semaines à l’avance dans un contexte d’incertitude sur l’évolution de l’épidémie. 

Nos enfants ne peuvent pas continuer d’être la variable d’ajustement des adultes, d’abord de la tension hospitalière, maintenant de la campagne électorale. Ils ont droit à une scolarité sereine et la protection de leur santé, par un protocole basé sur des indicateurs objectifs permettant de le renforcer ou de l’assouplir dans l’intérêt des enfants et en toute transparence, et non sous le joug des enjeux de la présidentielle.

Coup magistral du gouvernement pour l’École : fin du dépistage

Le gouvernement aura réussi un remarquable coup de maître : organiser le chaos à l’École, provoquer le  ras-le-bol et la détresse de personnels et familles, pour ensuite présenter une “mesure de simplification”, qui n’est rien d’autre que la fin du dépistage en milieu scolaire, le véritable objectif, à peine dissimulé, depuis le début.

Casser le thermomètre et rendre invisibles les contaminations en milieu scolaire : quoi de mieux pour ne pas devoir justifier le manque d’investissements pour l’École? et par la même occasion, le manquement à leur devoir de garantir le droit à la santé des enfants et des personnels?

Il aura fallu 4 protocoles en 1 semaine pour que le gouvernement parvienne à ses fins : laisser circuler librement le virus à l’École au mépris de la santé des enfants et des adultes. Une stratégie criminelle, condamnée par l’OMS, mais invoquée par les sphères complotistes, antivax à tendance eugéniste, qui visiblement ont eu la faveur des décisions gouvernementales. Face à ce choix, il ne reste plus qu’une possibilité pour les familles : soutenir le mouvement de grève qui débutera ce jeudi 13 janvier et continuer la mobilisation jusqu’à ce qu’un des droits le plus fondamentaux de nos enfants, le droit à la santé, soit garanti.

 

 

Lettre ouverte à Emmanuel Macron

École ouverte…à Omicron : le Président de la République va-t-il arrêter cette folie?

Jusqu’à quand le Ministère de l’Education nationale continuera-t-il d’imposer à l’École ses propres règles, en contradiction avec celles du Ministère de la Santé?

A LA REUNION, UN CAS CONFIRME ET UN CAS PROBABLE D’OMICRON ONT ETE IDENTIFIES CHEZ LES ELEVES D’UN LYCEE : LEURS CLASSES N’ONT PAS FERME.

Le variant omicron circule déjà en France, l’incidence augmente dans toutes les classes d’âge, elle a atteint un niveau vertigineux chez les écoliers:

CE JEUDI 2 DECEMBRE, AVANT  LA FIN DE LA SEMAINE SCOLAIRE , LE TAUX D’INCIDENCE ETAIT DE 918 POUR 100 000, supérieur à 300 dans tous les départements, sauf un, et supérieur à 1000 dans un tiers d’entre eux. Record absolu en Ardèche et dans la Drôme, où il était supérieur à 1800.

Les hospitalisations d’enfants, conventionnelles et en soins critiques, ont dépassé les pics de la troisième et quatrième vagues et s’approchent aux pics de la première et de la deuxième. 

Mais à l’École LE PROTOCOLE RESTE SUR TOUT LE TERRITOIRE AU NIVEAU 2 SUR 4, DANS SA VERSION ALLEGEE qui ne prévoit plus de fermeture de classes.

Les enfants ne doivent pas être les victimes d’économies de bouts de chandelles, qui se consumeront très vite avec les dégâts  causés par cette cinquième vague.

Nous  en appelons au Président de la République, au nom  du devoir qui est le sien  de garantir le respect de la Constitution qui prévoit la protection de la santé : l’École ne peut pas rester ouverte au virus. Dans ces conditions, ni le droit à la santé ni le droit à l’éducation de nos enfants ne sont préservés : le seul objectif de ce protocole est de réduire les statistiques des fermetures de classes, le seul résultat est d’infecter tout le monde.

Monsieur le Président, faites cesser cette folie!