Sans autre protection que le même protocole, “très strict” selon Castex, qui a conduit à l’hécatombe fin Mars, les enfants retrouvent l’enseignement en présentiel, avec une épidémie qui flambe encore : plus de 30 000 cas identifiés par jour, une tension sur la réanimation qui dépasse le 100%, 300 décès par jour, une souche “plus contagieuse, plus difficile à combattre” comme admis par le Premier Ministre.
Ce “retour en classe”, sans avoir investi dans sa sécurisation, montre que la protection de la santé des enfants et des familles, n’est pas la priorité du gouvernement, seul le maintien des “rendez-vous fixés” l’est.